CLAC PAF POF & FLOP
L'autre jour, avec des amis nous discutions de la difficulté à être parent d'ados dont le caractère ressemble aux montagnes russe sans le coté guili guili dans le ventre... Nous déblatérions sur l'effet douche froide de leurs humeurs et sur la façon dont nous réagissions.
Et là je me suis souvenue du petit truc qui avait fait la différence dans la gestion des humeurs de Maïwenn.
Quand elle a eu 13 ans adieu la douce et adaptable petite fille, bonjour la réactivité à fleur de peau et la contestation systématique. Après avoir essayé le dialogue, l'analyse, après m'être trouvé face à un mur, mes cris faisaient échos aux siens et les oreilles de toute la famille commençaient à s'en plaindre. Et non contente de faire monter la mayonnaise Maïwenn avait pris la fâcheuse habitude de conclure toutes nos altercations par un claquement de porte !
- Clac ! faisait la porte
- Arrête de claquer les portes ! faisait ...... moi !
Bien sûr, rien ne changeait et chacune de nous gardait ses répliques !
Jusqu'à ce qu'un matin fatiguée de ne rien voir venir, j'eus l'idée de mettre du joint en mousse tout autour de sa porte.
Pensez au flop que cela a fait quand le soir même après une remarque, ma petite chérie monta d'un pas rageur dans sa chambre et n'entendit pas le "clac" salvateur de la porte ! Le clac, censé mettre un point final à sa mauvaise humeur et à notre conflit, ne fut riche que d'un :
- "Pof" !
suivit par :
puis un deuxième essai
- "Pof" !
puis un
et enfin après étude de cas, un
A partir de ce moment là plus aucune porte ne claqua !