COMMENT L'ECHAPPEE BELLE , .....
Il y a quelques temps je lisais sur le blog d'Isabelle un article sur un livre écrit par Anna Gavalda.
Je n’avais pas l’idée de me pencher sur ce livre mais à la lecture de sa critique, il m’interpella , et il fallait que je me fasse une idée sur ce livre qui semblait l’avoir emballé à moitié !
D'ailleurs je le lui dis en commentaire en rajoutant "pour de rire" comme disait ma Yoyo petite.....
"mais ça m’embête de payer la totalité si je dois passer qu’une moitié de bon moment 
à moins de ne demander à mon libraire de ne me vendre que les 113 premières pages et juste les deux ou trois suivantes pour me faire une idée…et si je suis emballée j’achète le tout….
j’sais pas s’il va accepter ????
Tiens ! faudrait suggérer à l’auteur de faire deux éditions : une avec le texte intégral, l’autre avec les 113 premières pages style "reader’s digest" !"
et Isa me l'envoya comme un cadeau de Noël (d'autant qu'il était accompagné d'un beau petit bracelet fait par ses petites mains) avec un petit mot : "comme ça t’auras pas de scrupules à t’arrêter à la page 113 !" .... Gentille attention non ! Il était également accompagné d'une petite demande bien légitime : celle de revenir lui dire ce que j'en avais pensé...
et bien je dois le dire : je l'ai échappé belle...
Parce que si Isa ne me l'avait pas envoyé je serais passé à côté d'un très bon moment de lecture pendant les vacances...
Vous l'avez compris j'ai adoré !
J'y ai trouvé des sentiments ordinaires, des phrases toutes simples sans artifice, sans tralalas. Ce livre est rempli de petites émotions, de tendresse et sous le couvert de petites moqueries bienveillantes vous y trouvez de la mélancolie. C'est tout à la fois amer et joyeux.
Pour ce qui est au-delà de la page 113. j'y ai trouvé notre désaccord.... : J'y ai vu l'intrusion dans le mariage et la dissonance avec les invités, tout comme le lieu du château d'ailleurs, comme une marque de plus dans le décalage de la fratrie et l'envie d'être isolé du reste du monde : " Bien nul part et avec personne" sinon entre eux. Le seul admis dans le "club" c'est le chien perdu...un peu comme eux... Anna Gavalda a un petit côté effronte. On est entrainé à faire, comme les enfants, des galipettes dans l'herbe, à retrouver le goût de la désobéissance et à prendre le temps de se redécouvrir et d'échancer avec ceux que l'on croyait connaitre. On en sort avec une sensation bizarre, qui mêle mélancolie et joie, comme la nostalgie d'un temps pas si lointain et pas tout à fait perdu. Une envie d'en faire autant...si l'on était pas si sage !
Le seul bémol....La couverture....J'en suis toujours à chercher le lien !!!!!!!!!!! 
et je ne la trouve pas du tout accrocheuse !
Alors je ne dirais qu'une chose : Merci Isabelle 
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F41%2F30%2F363872%2F20899779_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F3%2F1%2F312971.jpg)