TICOMANIE !
"Il faut prendre très tôt de bonnes habitudes, surtout celle de savoir changer souvent et facilement d'habitudes. Pierre Reverdy"
Il est des mots des habitudes, des traditions qui naissent ou perdurent dans une famille au gré des évènements, au gré des traditions et des habitudes.
Chez Mamanorglerin il en va ainsi.
Nous avons gardé ou réabilité certaines us et coutumes, :
Tel le pain qui ne doit JAMAIS être sur le dos............. car le pain ne se gagne pas ainsi ! 
Papanorglerin est intraitable sur le sujet.
Telles les oreilles tirées autant de fois que de bougies sur le gâteau...........pour tirer les oreilles aux bêtises à venir.............. Là encore, cela vient de chez papanorglerin. Coutumes jamais oublié par le grand-père, quelque fois délaissé par papanorglerin, mais qui connaît avec Paulo une renaissance
car le garnement 
a remis au goût du jour cette habitude qu'il ne manque jamais de respecter quand il l'a découvert... et il c'est fait une joie de la jouer, le jour des 76 ans de son grand-père, des 51 ans de son père et des 18 ans de sa soeur, tellement il l'a trouve drôle...
Mamanorglerin n'est bien sûr pas en reste...Elle a ramené dans ses bagages des habitudes comme celle de ne jamais faire son gâteau d'anniversaire, non mais et pour ça elle est intraitable ou celle de trouver des surnoms à certaines personnes et qui une fois baptisées, ne sont identifiées qu'ainsi...elle côtoie donc entre autre miss renfrognée, mister chapeau qui travaille pas mal du chapeau, cousin goguenard, miss sourire, miss ricile parce que c'est bien plus bô que pot de peinture madame Verne qui vit toujours des aventures invraisemblables, madame bourdon, yoyo, zébulon, Mr cerf qui passe son temps à mesurer sa force, les violettes, ainsi baptisé car je ne connais que pour l'entendre chaque jour crié... le nom de leur chien ...
Il est aussi des noms qui apparaissent comme ça, un jour, sans signification aucune. Des petits surnoms qui naissent sans vraiment d'explication, des petits noms qu'on laisse entrer et qui s'installent à tout jamais. De ces surnoms qui au début nous font sourire mais qui, promesse : "serait bien vite changé" parce que pas très sérieux, pas très beaux.
Mais voilà à force des jours on s'y attache et l'on ne veut plus les oublier ou les laisser partir...au fil du temps ils deviennent si plein d'amour que l'on ne voudrait pour rien au monde les voir disparaitre :
Tel gogo et gaké...deux surnoms nés un jour de 94 lorsque Maïwenn, digne fille de sa mère, du haut de ses 14 mois a appelé son arrière grand-mère "gogo Momone", et son arrière grand père "gaké Andé" et puis ces surnoms se sont répandus, étendus comme un mot doux à sa grand-mère puis à son grand-père...et puis ensuite passé l'étonnement, l'amusement, passé également le temps où l'on voulait entendre gd-mère, gd père, passé également le temps où l'on espérait que cette enfant les appelle différemment pour plus de compréhension, plus de "normalité"....aujourd'hui pour rien au monde les grands-parents n'en voudraient un autre tellement ces deux surnoms sont plein d'amour, plein d'histoire et unique ...
Et puis, il y a aussi ce mot né de la tata, qui au-delà de l'absence veut continuer par procuration à faire vivre le parrain qu'aurait été mon frère pour Maïwenn et qui chaque année, lui envoie un petit mot signé de ce surnom si beau et si lourd de sens : "ta parraine par procuration".
Il est des habitudes que l'on voudrait changer et d'autres que l'on voudrait garder et faire vivre longtemps, longtemps...
"Les chaînes de l'habitude sont en général trop peu solides pour être senties, jusqu'à ce qu'elles deviennent trop fortes pour être brisées. Samuel Johnson"
PS : Merci à Yoyo pour le titre !
Mot de Yoyo : Je sais, j'suis trop forte ;D
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